Barbie girl

Je n’avais pas prévu de rédiger d’article cette semaine, étant en plein déménagement et le Jour J étant dans deux jours. Sauf que si on rédige sur un blog c’est aussi parfois pour ça : pouvoir se libérer, pousser des coups de gueule.
Le harcèlement et le sexisme sont des thèmes que je me réserve pour écrire un jour dessus, pour exprimer très clairement mes vécus et démêler tout ça car c’est un sujet qui me tient à cœur. Je ne vais pas m’attarder sur sa complexité en général maintenant parce que je ne veux pas le bâcler. Mais j’ai besoin de faire sortir cet énervement.

Néanmoins parfois certains vont trop loin, c’est la goutte de trop. Peut-on enfin laisser les femmes en paix ? En quoi la possession d’un chibre entre la jambe gauche et la jambe droite donne un droit, un pouvoir et une supériorité par rapport à ceux qui n’en ont pas ? Parce qu’au fond, l’une des plus grande différence entre l’homme et la femme est là : l’appareil génital. Et bien j’ai un scoop : l’appareil génital n’est pas un super pouvoir qui fait de toi un être supérieur Ô l’homme.

Evidemment, je ne m’adresse pas à tous les hommes. La femme n’est pas plus supérieure. Parfois tout aussi bête. En fait on est juste pareils. Des gens biens, des cons, des jours avec, des jours sans. Donc je ne suis pas féministe dans le sens Femme > Homme. Mais bien dans l’égalité et le respect des deux genres (et du troisième bien entendu).

Ainsi je suis la première à dire que l’inégalité des sexe cessera d’exister dès lors que nous n’en parleront plus. A quand ce magnifique moment où nous ne devront plus nous justifier de notre existence et droit à jouir de notre propre existence ? A quand le moment où il ne sera pas honteux ou gênant d’être une fille ? A celui de ne pas se faire traiter de “Barbie” parce que les femmes sont des objets ? A ne plus se faire siffler ? Klaxonner ? Reluquer ? Vivement le jour où tous les hommes seront éduqués sur l’humanité et non sur le pouvoir du genre.

Une BARBIE. Ne suis-je QUE “CA” ? N’êtes vous que ça ?
Qu’une SECRÉTAIRE. Devrais-je avoir honte de mon travail que j’exerce et que j’aime ? Doit-on se justifier des choix que nous faisons ? Notre travail est-il le seul reflet de notre personnalité ?

Je vais y méditer aussi sérieusement que sur ma dissertation de philo le jour du bac, et je pense que mon dossier sur le harcèlement et sur le sexisme va venir plus tôt que prévu…

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