BumblebeeAmbiances / VégétalOuvrons nous à la nature, peu importe où nous sommes elle nous entoure. Projetons notre intention vers chaque élément. Laissons nous absorber par les détails. Et surtout, surtout, continuer à s’émerveiller comme si nous la découvrions pour la première fois. Ne cherchons pas à marcher vite, marcher loin. Ou en tout cas, pas que. Il faut nous baisser, regarder les détails. Un noeud dans un arbre, un oiseau qui sautille, un écureuil qui part en courant, des abeilles et insectes qui s’intéressent à un buisson… Tiens, un bourdon.... Lire la suite…Changer de vie : une folle aventure londonienneHumeurAujourd’hui j’ai une grande nouvelle. Cet article je l’ai déjà rédigé il y a plusieurs semaines mais j’ai été tellement prise dans un tourbillon de folie que comme ça arrive parfois, j’ai préféré laisser le blog entre parenthèse histoire de me concentrer sur l’essentiel. Enfin bon, tout ça pour vous dire… J’ai une grande nouvelle ! Celle d’un fou changement dans nos vies. Nous avons décidé de dire oui l’aventure. Changer de vie, sortir de notre zone de confort, et accepter de prendre des risques pour s’ouvrir au monde. Alors vu tout ce que cela implique j’avais bien envie de le partager ici : cet espace personnel qui me permet d’échanger avec vous tous, connus et inconnus, devait forcément avoir un article dédié à ce grand saut ! Tant de suspense pour vous annoncer : nous partons vivre à Londres. Wah, ça fait quelque chose que de l’écrire ici. Je vais essayer de devancer et répondre aux questions que vous devez sans doute vous poser, ce sont celles qui reviennent le plus quand on a annoncé la nouvelle à nos proches. Bien entendu si vous en avez d’autres n’hésitez pas à les poser en commentaires ou sur les réseaux sociaux. Je vais essayer de partager au mieux cette nouvelle vie avec vous en plus de tout ce que vous retrouvez déjà ici. Je pense que j’aurai tant à vous raconter ! Pourquoi ? Par envie, par folie ! Je pense que ce sont les motivations principales de notre décision. Parce que mon conjoint avait l’opportunité de changer de pays grâce à son travail. Il aurait pu accepter d’autres lieux géographiques mais c’est clairement Londres qui nous faisait rêver tous les deux. Je voulais même déjà tenter l’aventure il y a cinq ans en tant que jeune fille au pair mais… je suis tombée amoureuse ! De son côté Kevin y a déjà vécu six mois pendant ses études. Nous avons de la chance car c’est vraiment une décision qui nous convient à tous les deux et prise conjointement. Une chance d’être sur la même longueur d’ondes sur un projet comme ça. Cette aventure sera un tremplin et une opportunité autant pour mon conjoint que pour moi, en pleine reconversion ! Sans parler de la chance pour Lucie de pouvoir apprendre l’Anglais à un âge où elle est en plein apprentissage de la parole. Tu parles bien anglais ? Je ne suis pas bilingue (pas encore) mais je suis assez débrouillarde. J’avais été étonnée, lors de notre séjour en mars, de voir que je comprenais plutôt bien et que je réussissais assez bien à dialoguer. Je cherche parfois mes mots au début le temps de m’acclimater, mais ce sont le genre de choses qui viennent rapidement en immersion dans un pays ! Donc je ne suis vraiment pas inquiète. Tu vas faire quoi là bas ? Si vous avez suivi je suis actuellement en formation à distance pour une reconversion en développement web. Notre départ approchant, j’ai donc suspendu mon parcours pour car j’avais bien assez à préparer. Je reprendrai les cours une fois installés cet été, puis je chercherai simplement un travail. Bref tout devrait bien se goupiller pour que je puisse profiter professionnellement de ce grand changement ! Tu vas faire quoi de tes ruches ? Ah mes petites abeilles… je les emmènerai bien dans ma valise ! Mais ça sera un peu compliqué. Du coup je vais m’en occuper jusqu’à mon départ, ensuite je les mettrai chez ma maman, et je rentrerai pour la récolte et traitements fin de la saison. Et m’en occuper à chaque fois que je viendrai. Si tout se passe bien de l’autre côté de la manche je vais essayer de trouver un syndicat apicole là bas pour la saison prochaine, au moins pour pouvoir visiter d’autres ruches et me perfectionner. Mais une chose est sure c’est que cette passion est trop grande pour moi pour l’abandonner. Vous allez faire quoi de votre appartement ? Nous avons vendu notre douillet nid d’amour. Ça a été une étape difficile sentimentalement mais une charge en moins à gérer pour notre départ. Ce lieu restera toujours spécial pour moi : celui où notre fille est arrivée, notre premier vrai chez nous, l’endroit où je me suis sentie si bien et où notre amour a grandit. Alors j’ai eu un petit pincement au cœur, mais dans la vie il faut avancer et plein d’autre bonheurs nous attendent ! Vous emmenez vos chats ? Non mais quelle question ! Bien sûr que oui 😉 ! Ces chats sont comme nos bébés, et on abandonne pas ses bébés. La seule difficulté c’est que pour l’entrée en Angleterre les chats ne sont pas acceptés en cabine, uniquement en soute, ce qui est hors de question pour nous. Nous irons donc en voiture pour les emmener avec nous, le trajet sera long avec les deux chats mais on va faire au mieux pour les mettre dans de bonnes conditions. Et le Brexit alors ? LA grande question qui intéresse tout le monde. Et bien nous seront arrivés et installés avant le Brexit même en cas de « no deal » du coup au niveau légal il n’y aura à priori pas de soucis, juste de l’administratif. Au niveau économique nous faisons parti des optimistes (ou opportunistes si vous préférez voir cela comme ça) qui pensons qu’il y a toujours une place à se faire, d’autant plus quand tout le monde est sceptique et que des places se libèrent. Puis bon, nous ne pensons pas que l’Angleterre se transformera en zone sinistrée aussi rapidement. Et dans le pire des cas on peut toujours rentrer. Dire oui à l’aventure Je crois que ce qui a pesé, au moment où il a fallu rendre notre décision finale, c’est bien cette envie d’aventure et d’inconnu ! Nous voulons vivre intensément et accepter les opportunités que nous offre la vie… quitte à nous planter ! Forcément on a un peu de stress, il faut dire qu’on est déjà si heureux ici, alors on se dit, pourquoi bouger ? Pourquoi prendre des risques ? Ici nous avons décidé de jouer la carte de la folie pour collectionner les moments et ne jamais, jamais avoir de regrets ! Doit on toujours vivre dans la crainte ? Et puis quand on est entouré des deux amours de notre vie, qu’est ce qu’on risque réellement ? As tu déjà changé de vie et fait quelque chose de fou ?... Lire la suite…Geste zéro-déchet #3 : les cotons lavablesEnvironnementIl existe beaucoup de choses à changer dans nos habitudes. Notamment dans nos salles de bains. Alors voici une idée qui plaira à ceux qui veulent commencer avec quelque chose de très accessible : dire adieu aux cotons jetables ! Fini la petite poubelle qui déborde et que l’on remplit chaque jour de ces petits disques qui ont une durée de vie limitée à 10s d’action. Fini d’ajouter inlassablement “cotons” à la liste de courses et d’en consommer encore et encore. Je me maquille peu mais j’essaie de me nettoyer tout de même la peau très régulièrement et cette option de coton lavable me satisfait beaucoup tant dans la qualité, que pour la baisse de consommation inutile, ainsi que le geste environnemental que cela représente. J’ai acheté les miens en magasin bio car j’évite tant que possible les commandes sur internet, évitant ainsi une pollution supplémentaire lors de l’envoi individuel, si déjà il y en a en rayon près de chez moi. Mais si vous souhaitez il en existe plein de marques sur internet, et si déjà choisissez les bio. Quelques chiffres L’achat de cotons jetables au quotidien est un véritable désastre écologique. Il faudra effectuer la culture du coton (eau), effectuer sa fabrication et son transport (électricité, pétrole). Pour 30 disques démaquillants (donc la consommation d’une personne pendant un mois) : 87 litres d’eau (culture de la plante et extraction de pétrole),1,7 litres de pétrole (conditionnement et transport),66,2 kW d’électricité (conditionnement),523 grammes d’équivalent CO2 (production de pétrole et d’électricité, transport de marchandise),11,5 m² d’empreinte écologique (superficie de forêt virtuelle nécessaire pour absorber les émissions de CO2),0,30 à 1 euro Source : https://www.wearethedrops.com/blog/2018/02/22/coton/ Tout cela sera largement supérieur à la consommation engendrée par le lavage de vos cotons lavables, surtout quand vous les lavez avec le reste du linge. L’impact sera presque nul. Organisation J’ai acheté 8 petits gants, et je pense en racheter encore autant à l’occasion pour être large et tranquille puisque mon chéri a adhéré également et pique les miens ! Je pense que si on veut totalement dire adieu aux jetables il est intéressant de se faire un petit stock afin de tourner le temps des lavages. Sauf que ça reste très rentable puisqu’ils sont utilisables (presque) indéfiniment avec un bon entretien. Même si je me maquille peu lorsque je le fais j’utilise un mascara bien gras et bien noir, autant dire que j’avais énormément peur de pouvoir jeter mes supers cotons au bout d’une ou deux utilisations. Mais pas du tout ! Je réussis à les laver extrêmement bien et j’en suis contente ! Ils ressortent du lavage comme neufs et prêts pour de nouvelles utilisations. Routine de lavage Dans mon armoire de toilette j’ai mon petit tas “cotons propres” et à côté le “cotons sales”. Lorsque je viens à en manquer hop je les lave. Je commence tout d’abord par un prélavage/détachage : je dispose les cotons lavables dans un bol, j’y met une grosse cuillère de cristaux de soude, une moitié d’eau bouillante puis j’ajoute du vinaigre blanc pour recouvrir. Attention, ça mousse ! Je laisse tremper 30min, je frotte les parties vraiment tâchées et tout part presque déjà. Ensuite zou, à la machine avec le reste de mon linge, et c’est tout. Avec cette routine de lavage mes cotons lavables sont toujours comme neufs et je prends plaisir à les utiliser à nouveau. Le tout sans créer de nouveaux déchets.... Lire la suite…Du vrai sucre vanilléCuisine végétarienneDans notre logique de mieux-consommer j’essaie petit à petit de faire beaucoup plus moi-même, et essayer de trouver des alternatives plus zéro-déchets et ecofriendly, forcément. Alors j’ai voulu faire mon propre sucre vanillé. Sans penser au prix (une cinquantaine d’euros le kilo en sachet!) c’est quelque chose qui génère beaucoup de déchets puisqu’il est vendu en sachets de 7.5g. Le tout sur-emballé dans un plastique transparent. Le mieux est de limiter le sucre bien entendu, mais quand même, ça reste un incontournable de la pâtisserie, alors autant s’y mettre. Pour réaliser son sucre vanillé il ne vous faudra que deux ingrédients, je vous laisse deviner : du sucredes gousses de vanille Ici j’ai utilisé un pot en verre suédois pour réaliser mon sucre. J’ai préféré prendre du sucre de canne beaucoup moins raffiné que le sucre blanc, en vrac et bio pour limiter son impact. Pour un pot j’ai utilisé au total 3 gousses de vanille. Je pense que deux auraient surement suffit mais cela permet d’avoir un parfum fort et donc de diminuer le sucre dans les préparations tout en gardant un parfum relevé. Pour la réalisation encore une fois c’est très simple : Couper les gousses de vanille dans la longueur et les vider dans le sucre. Mélanger. Garder les gousses et les ajouter dans le pot et fermer. Tous les 2-3 jours mélanger le sucre en le secouant bien. Au bout d’environ deux semaines ça y est, le sucre est prêt ! J’en ai fait en quantité pour pouvoir en offrir dans des petits pots en verre à noël, mais aussi pour ma consommation personnelle. Gâteaux, crêpes, yaourt, faisselle… On peut en profiter de bien des façons, avec modération bien entendu !... Lire la suite…DIY une piléa en terrariumCréations / VégétalVoilà un an je recevais un terrarium pour noël de la part de Kevin. J’étais ravie, il était super beau. Sauf que j’ai eu beaucoup de mal à l’apprivoiser, trouver le bon emplacement : pas de soleil direct mais avec assez de lumière. J’ai bien failli le perdre deux fois. La première le petit arbre était presque à nu : trop de soleil. La seconde fois les feuilles moisissaient et on a même eu droit à un champignon pour notre plus grand étonnement : manque de lumière. Bref, j’étais un peu désespérée, notre appartement n’offrant pas mille possibilités, mais j’ai fini par trouver ! Depuis il faut l’avouer il est juste magnifique, l’arbre a repris énormément de feuilles et même la mousse à poussé. Alors voilà, comment mes aventures terrarium ont commencés. Je suis tombée amoureuse du principe, j’ai tout donné, et j’ai réussi à ne pas tuer celui qu’on m’avait offert, alors bon je me suis dit, à mon tour ! J’ai eu beaucoup de chance car en plus @laurianne_cooking m’a offert un livre sur les terrariums que j’avais en vue depuis un moment. Ma plus grande difficulté au départ a été de trouver les bons récipients. J’ai eu beaucoup de mal à trouver de la verrerie fermée dans le coin. J’en ai fait quelques uns avec des pots Ikea, pas mal mais légèrement petits et là je viens de tomber sur une énorme bonbonnière maison du monde dont je suis franchement fan et qui a une taille vraiment sympa. Entre temps j’ai vu qu’à Ma Jardinerie pas loin de chez moi ils en proposent avec des bouchons en liège, à tester ! Pour réaliser un terrarium il vous faudra : un bocal en verre transparent(il est important que le verre ne soit pas fumé pour laisser passer la lumière. Il faut également enlever le joint s’il y en a un car il doit être refermé mais pas hermétique. C’est pour ça qu’on retrouve souvent du liège, respirant, mais un couvercle en verre convient également s’il n’a pas de joint)1 portion de terreau universel (+optionnel : mélanger une poignée de terreau pour plante grasse)1 portion de drainant, j’utilise du pouzzolane comme recommandé dans le livre que j’ai reçu1/2 portion d’eauNB : Je préfère vous donner une mesure en portions car je vous recommande d’adapter à votre contenant tout simplement ! Prenez une tasse ou un verre et respectez les proportions en adaptant selon vos besoins.une piléaune plante secondaire de votre choix, optionnel(à demander conseil en jardinerie si vous avez un doute sur la variété)de la mousse végétale(on est tenté d’en prendre en forêt, attention aux autorisations, si vous avez un doute demandez aux brigades vertes, sinon on en trouve très bien en jardinerie. Ici la mousse vient de Ma Jardinerie mais les précédents j’avais pris la mousse sur terrain privé donc pas de soucis légal)du sable ou gravier fin pour la déco et les stratesquelques galets Marche à suivre : Nettoyer le bocalVerser le drainant au fond du bocal en prenant soin de ne pas rayer le verreSur les côtés décorer de graviers ou sable pour créer les strates. N’hésitez pas à jouer sur les couleurs et les contrastes !Ajouter le terreauPlacer la mousse, la petite plante secondaire, puis la piléaAjouter les décorations en équilibrant selon les envies : graviers et galets ou autresArroser délicatement. Ici j’utilise une pipette pour répartir l’eau sans abîmer la création. S’amuser et créer Ce que j’aime dans la création de ces terrariums c’est qu’aucun ne se ressemble. J’en ai fait un pour ma salle de bain par exemple assez petit avec uniquement de la mousse en décoration, j’aime beaucoup sa simplicité ! A côté de ça j’en ai fait d’autres en mettant en avant de beaux galets, créant des petits chemins en gravier,… Les possibilités sont sans limite ! Ici vous en voyez un où j’ai volontairement laissé une coquille d’escargot qui se trouvait dans la mousse, un autre j’ai rajouté un coquillage en clin d’oeil pour ma maman. J’ai même pour objectif d’en faire un avec du bois et des miniatures de dinosaure pour la chambre de Lucie. L’idée est de créer un vrai monde sous cloche. A vous de vous amuser ! Retours : pour l’instant j’ai fait plusieurs terrariums offerts à des proches il y a plusieurs mois, et j’ai le plaisir de vous dire qu’ils sont toujours en vie ! Il y a juste une plante secondaire qui n’a pas tenu, peut être mal sélectionnée, mais je vais lui remplacer. Par contre dans chacun la mousse et la piléa tiennent correctement le coup et j’ai même une amie dont la piléa grandit énormément. Dans ces cas là pincez le bout pour limiter la croissance à votre récipient ! A priori un ajout d’eau par an semble suffisant, je pense que là encore il faut un peu se faire confiance et évaluer et surveiller l’évolution du terrarium, de la condensation etc. Pour l’instant je n’en ai ajouté à aucun des miens.... Lire la suite…La montée du Donon sous la neigeExplorationsCe week-end nous sommes allés en montagne avec nos amis. Ce fut avant tout des retrouvailles mais aussi l’occasion de faire une journée au grand air. Claudia a eu la super idée de choisir le Donon. Je souhaitais aller y randonner depuis un bon moment et c’était l’occasion rêvée. Quand j’ai appris qu’il y aurait de la neige j’étais doublement heureuse. Lucie dans le porte bébé bien au chaud dans sa combinaison de ski et notre bonne bande avons donc randonné pour monter au sommet du Donon. J’aurai pu optimiser mes réglages et faire plus des photos mais entre le froid, le vent, la neige et l’envie de profiter de tout ceci a été plus grande ! Mais je suis heureuse de voir que les clichés que j’ai fait ce dimanche ressortent aussi bien l’ambiance du lieu. La brume, le froid, le contraste du noir des arbres et du blanc de la neige. Une frontière floue entre la neige et le ciel. Arrivés au sommet plus dégagé la météo a été plus rude. Je sentais ma capuche geler et le vent était fort. Chaque petite branche était recouverte d’un gel épais et horizontal à cause du vent. La roche énorme du plateau était gelée, le lieu entier avait une ambiance particulière au milieu de ce déluge. Ayant la petite dans le porte bébé je ne suis pas restée longtemps au sommet. Elle avait faim alors nous avons trouvé une petite grotte où m’abriter pour lui donner la tété, puis nous sommes redescendus.... Lire la suite… Terrariums Retrouvez bientôt mes terrariums et créations végétales sur la boutique en ligne !En attendant, vous pouvez les commander par mail ou sur Instagram. Commander