BumblebeeAmbiances / VégétalOuvrons nous à la nature, peu importe où nous sommes elle nous entoure. Projetons notre intention vers chaque élément. Laissons nous absorber par les détails. Et surtout, surtout, continuer à s’émerveiller comme si nous la découvrions pour la première fois. Ne cherchons pas à marcher vite, marcher loin. Ou en tout cas, pas que. Il faut nous baisser, regarder les détails. Un noeud dans un arbre, un oiseau qui sautille, un écureuil qui part en courant, des abeilles et insectes qui s’intéressent à un buisson… Tiens, un bourdon.... Lire la suite…Geste zéro-déchet #4 : les menstruationsEnvironnementJe vais vous parler ici d’un sujet qui est encore trop tabous : les règles. Ce truc qui n’est pas sale, qui est normal. Alors plutôt que d’éviter le sujet je préfère vous en parler dans cette rubrique, car c’est un poste qui génère énormément de déchets dans la vie d’une femme si on ne change pas nos habitude. En plus de cela le choix de la protection hygiénique est importante au niveau santé, si l’on veut éviter de coller n’importe quoi et n’importe quels produits à son intimité. Pourquoi laisser tomber le jetable ? En moyenne, une femme utilise au cours de sa vie 10 000 à 15 000 produits menstruels (serviettes, tampons, applicateurs, emballages individuels). Ce sont chaque année, plus de 45 milliards de serviettes hygiéniques qui sont jetées dans le monde. Il faut 500 ans à ces produits hygiéniques pour se dégrader, c’est-à-dire autant qu’une bouteille en plastique. Ce qui fait de l’industrie des protections hygiéniques l’une des plus polluantes au monde, selon Greenpeace. Source :https://www.planetoscope.com/hygiene-beaute/1598-consommation-mondiale-de-serviettes-hygieniques.html Ajoutons à cela toutes les polémiques sur les produits utilisés toutes ces heures en contact direct avec les muqueuses, ça donne envie de changer ! L’autre jour par exemple je suis vite allée prendre des serviettes jetables en attendant de recevoir ma livraison de serviettes jetables, j’ai choisi je l’avoue sans trop regardé, et franchement… rien que l’odeur de parfum chimique qui s’échappait de cette chose me donnait la nausée. Non je n’ai pas forcément envie de me parfumer la foufoune, qui plus est je n’ai pas envie qu’elle soit en contact toute la journée avec des produits aussi peu naturels ! Je ne parle même pas des tampons qui vous dessèchent de l’intérieur et bourrés de pesticides, chlore et autres produits. Alors on me dira qu’il existe de plus en plus de marques bios pour les serviettes et les tampons, certes c’est un plus, mais il n’en reste pas moins des quantités astronomiques de déchets générés chaque mois pour chaque femme. On notera également le gain économique pour ceux que ça intéresse : des protections hygiéniques, qui reviennent en moyenne à 18 euros par mois, en partant du principe qu’une femme a ses règles 450 fois dans sa vie, on obtient malgré tout la somme de 8 100 euros. Source :https://www.marieclaire.fr/,avoir-ses-regles-coute-une-petite-fortune,779525.asp Quand on sait qu’une coupe menstruelle coûte environ une vingtaine d’euros et a une durée de vie de 5 ans environ ! Pour les serviettes hygiéniques on est sur les mêmes ordres de prix. Autant dire qu’il y a de quoi faire des économies ! La coupe menstruelle Ma copine depuis maintenant 5 ans je crois ! D’ailleurs ça ce voit puisqu’elle n’est plus bien transparente, mais c’est normal. J’ai choisi de vous montrer ma vrai cup parce que je trouve un peu hypocrite d’en acheter une exprès. Même si je dois changer bientôt un peu d’authentique ne fait jamais de mal histoire d’effacer tout de suite tout tabou. J’ai acheté la mienne en pharmacie et ce n’était pas encore aussi facile que maintenant à en trouver en boutique car on commençait à peine à vraiment en parler bien qu’elle existe depuis bien plus longtemps. C’est un peu la solution hyper pratique, hyper rapide et hyper libre (sport, baignades, sommeil…) puisqu’elle disparaît facilement de notre esprit une fois insérée. Le principe de la coupe menstruelle est de retenir le sang, mais sans l macération ou encore l’absorber. Déjà ça évite les mauvaises odeurs comme le tampons lorsque le sang macère, ensuite cela évite le dessèchement des muqueuses et dérèglement de la flore vaginale comme le font les tampons. Si vous n’avez encore jamais testé, c’est donc le moment ! Forcément si vous franchissez le cap vous aurez plein de questions. Heureusement internet est une mine d’or. Les points qui me semblent important pour l’achat d’une cup : réfléchir à son flux, vérifier la qualité et la composition de la cup, essayer d’acheter Made in France si déjà. “J’ai peur que ça fuit”La mise en place sera surtout une question d’habitude. Si vous n’êtes pas à l’aise vous pouvez toujours porter en complément une serviette lavable les premières utilisations pour vous rassurer.En plus de tous les tutos qu’on retrouve sur internet, les cups sont normalement livrées avec une notice tout simplement, en fait ce n’est pas hyper complexe : vous la pliez et HOP ! L’idée pour que tout aille bien : détendez vous. Vérifiez manuellement qu’elle soit bien en place et dépliée à l’intérieur. Une fois insérée vous verrez c’est magique : on ne la sent pas ! “Beurk, je dois mettre les doigts, me toucher, toussatoussa”Oui, et vous savez quoi ? C’est peut être le moment de nous réconcilier avec nos corps, non ? Vous n’êtes pas sale, vous êtes normale et les règles c’est normal aussi. Le vagin également c’est normal d’ailleurs. Alors il faudra peut être du temps pour être à l’aise, ça je le comprends. On se redécouvre peut-être en démarrant avec la coupe menstruelle, mais c’est plutôt une bonne chose ! “Et s’il n’y a que des toilettes publics ?”L’idéal serait d’avoir une bouteille (inox et non jetable si déjà!) avec vous, alors rien de plus simple, vous la rincez au dessus des WC. Sinon vous avez la possibilité de nettoyer la cup avec du papier uniquement, c’est ce que je fais si les toilettes sont vraiment sales et que je ne veux vraiment pas trouver à quoi que ce soit. Sinon il m’est déjà arrivé de vider la cup, la laver avec du papier, sortir la rincer au lavabo et retourner dans la cabine pour la remettre. Après j’ai tendance à n’avoir aucun scrupule dans le respect de mon corps. Comme dit la première solution est possible si ce n’est pas à chaque “vidange”. En plus ça vous évite de vous balader avec votre tampax en main sur le trajet jusqu’aux WC. “Il faut avoir eu un enfant pour que ça rentre”Non, il faut juste être détendue, ce n’est pas si gros que ça une coupe menstruelle, c’est un coup de main à prendre. Moi-même j’ai commencé bien avant la naissance de ma fille sans aucun problème. Point hygièneforcément même si ce n’est pas sale, ça n’en reste pas moins une zone sensible à laquelle il faut prendre soin. Voici les conseils que je donnerai : Stérilisez à l’eau chaude au début et à la fin de chaque cycle.Lavez vous correctement les mains avant et après : souvent on se les lave après… mais quand on traine dehors en plus je trouve ça super important d’avoir les mains propres avant de devoir rentrer en contact avec mon intimité.Ne la gardez pas plus de 8h : car même si les études ce contredisent, comme le tampon il y a un risque de choc toxique au delà. Alors comme on est pas sûre je joue dame prudence.En choisir une transparence : sur la photo que j’ai mis vous voyez qu’elles ne restent pas bien transparentes. Alors on serait tentées de les prendre en noir comme j’ai vu plein de photos passer. Sauf que franchement pour être sûre que la coupe soit bien propre à chaque lavage… Rien de plus pratique que la transparente, et j’avoue que c’est pour moi le plus important puisqu’on est pas trop censé la voir autrement de toute façon. Les serviettes hygiéniques lavables Ma nouvelle avancée vers la réduction de mes déchets ! Si depuis 5 ans je n’utilisais que la coupe menstruelle, depuis mon accouchement j’ai parfois envie de laisser un peu de liberté à mon cycle et parfois je n’ai juste pas envie de mettre la cup même si ça reste mon moyen de protection numéro 1. De plus comme je dois changer pour une plus grande (merci bébé!) je dois parfois complémenter la cup pour éviter les fuites puisqu’elle n’est plus à ma taille notamment au milieu de mes règles. Enfin bref, tout ça pour dire que j’ai voulu parfois utiliser des serviettes hygiéniques, et que c’est pas franchement joli-joli ni pour la planète ni pour mon corps comme je l’ai expliqué tout en haut. Alors j’ai sauté le pas et pour cela également je passe au lavable/réutilisable ! Pour l’instant j’ai peu d’expérience donc, mais je pense que les serviettes hygiéniques lavables et moi c’est déjà une histoire d’amour. Déjà parce que c’est un vrai objet (franchement rien que l’emballage des jetables me donne des picotements), les matières sont safe, et surtout : elles sont pas trop belles ? En fait je suis pour ajouter du panache dans notre quotidien. Faut le dire : je crois que personne n’aime avoir ses règles. Pourtant j’ai appris à vivre bien avec et surtout à comprendre que c’est essentiel pour le bon fonctionnement du corps. Alors si déjà on doit passer par “là” toutes les 4 semaines environ… autant rendre ça sympa avec des accessoires sympas et qui durent. J’ai longtemps hésité, n’ayant pas de cycle très régulier pour l’instant puisque j’allaite encore ça m’a permis de faire un petit tour d’horizon. Au départ je voulais partir sur une créatrice indépendante, car je trouve ça génial qu’il y ai des créateurs qui proposent ce type de produits, mais je n’étais pas convaincue par les motifs (oui, je suis faible) et j’ai donc choisi la marque “Dans Ma Culotte” car c’est une marque fun, responsable et qui propose des motifs à tomber. Je vous rassure, il n’y a aucun partenariat avec eux, mais j’adore leur valeurs et ce qu’ils dégagent. Ils réussissent à rendre les menstruations, encore si tabous, joyeuses et normales. Peu importe la marque que vous choisirez, je vous conseille de vérifier : La composition utilisée pour la convection de la serviette hygiéniqueLa méthode de fabrication et éthique de la marque Alors de même que la coupe menstruelle : non ce n’est pas sale, ce n’est pas un retour en arrière, ce n’est rien d’autre que : le respect de la planète et de son corps. Donc le retour par contre vers un mode de vie plus respectueux de soi et du monde qui nous entoure. Pour l’entretien ce sont des matériaux adaptés et une routine de lavage simple au savon de Marseille (ou autres produits naturels) par exemple permet de les faire durer, suivez les recommandations du fabriquant. Vous l’aurez compris, pour moi avoir ses règles et tirer au maximum vers le zéro déchet c’est facile et à la porté de toutes, je vous y encourage donc ! Pour vous, votre porte feuille et surtout pour la planète. Te sens-tu prête à sauter le pas ? A moins que ça ne soit déjà fait ?... Lire la suite…Changer de vie : une folle aventure londonienneHumeurAujourd’hui j’ai une grande nouvelle. Cet article je l’ai déjà rédigé il y a plusieurs semaines mais j’ai été tellement prise dans un tourbillon de folie que comme ça arrive parfois, j’ai préféré laisser le blog entre parenthèse histoire de me concentrer sur l’essentiel. Enfin bon, tout ça pour vous dire… J’ai une grande nouvelle ! Celle d’un fou changement dans nos vies. Nous avons décidé de dire oui l’aventure. Changer de vie, sortir de notre zone de confort, et accepter de prendre des risques pour s’ouvrir au monde. Alors vu tout ce que cela implique j’avais bien envie de le partager ici : cet espace personnel qui me permet d’échanger avec vous tous, connus et inconnus, devait forcément avoir un article dédié à ce grand saut ! Tant de suspense pour vous annoncer : nous partons vivre à Londres. Wah, ça fait quelque chose que de l’écrire ici. Je vais essayer de devancer et répondre aux questions que vous devez sans doute vous poser, ce sont celles qui reviennent le plus quand on a annoncé la nouvelle à nos proches. Bien entendu si vous en avez d’autres n’hésitez pas à les poser en commentaires ou sur les réseaux sociaux. Je vais essayer de partager au mieux cette nouvelle vie avec vous en plus de tout ce que vous retrouvez déjà ici. Je pense que j’aurai tant à vous raconter ! Pourquoi ? Par envie, par folie ! Je pense que ce sont les motivations principales de notre décision. Parce que mon conjoint avait l’opportunité de changer de pays grâce à son travail. Il aurait pu accepter d’autres lieux géographiques mais c’est clairement Londres qui nous faisait rêver tous les deux. Je voulais même déjà tenter l’aventure il y a cinq ans en tant que jeune fille au pair mais… je suis tombée amoureuse ! De son côté Kevin y a déjà vécu six mois pendant ses études. Nous avons de la chance car c’est vraiment une décision qui nous convient à tous les deux et prise conjointement. Une chance d’être sur la même longueur d’ondes sur un projet comme ça. Cette aventure sera un tremplin et une opportunité autant pour mon conjoint que pour moi, en pleine reconversion ! Sans parler de la chance pour Lucie de pouvoir apprendre l’Anglais à un âge où elle est en plein apprentissage de la parole. Tu parles bien anglais ? Je ne suis pas bilingue (pas encore) mais je suis assez débrouillarde. J’avais été étonnée, lors de notre séjour en mars, de voir que je comprenais plutôt bien et que je réussissais assez bien à dialoguer. Je cherche parfois mes mots au début le temps de m’acclimater, mais ce sont le genre de choses qui viennent rapidement en immersion dans un pays ! Donc je ne suis vraiment pas inquiète. Tu vas faire quoi là bas ? Si vous avez suivi je suis actuellement en formation à distance pour une reconversion en développement web. Notre départ approchant, j’ai donc suspendu mon parcours pour car j’avais bien assez à préparer. Je reprendrai les cours une fois installés cet été, puis je chercherai simplement un travail. Bref tout devrait bien se goupiller pour que je puisse profiter professionnellement de ce grand changement ! Tu vas faire quoi de tes ruches ? Ah mes petites abeilles… je les emmènerai bien dans ma valise ! Mais ça sera un peu compliqué. Du coup je vais m’en occuper jusqu’à mon départ, ensuite je les mettrai chez ma maman, et je rentrerai pour la récolte et traitements fin de la saison. Et m’en occuper à chaque fois que je viendrai. Si tout se passe bien de l’autre côté de la manche je vais essayer de trouver un syndicat apicole là bas pour la saison prochaine, au moins pour pouvoir visiter d’autres ruches et me perfectionner. Mais une chose est sure c’est que cette passion est trop grande pour moi pour l’abandonner. Vous allez faire quoi de votre appartement ? Nous avons vendu notre douillet nid d’amour. Ça a été une étape difficile sentimentalement mais une charge en moins à gérer pour notre départ. Ce lieu restera toujours spécial pour moi : celui où notre fille est arrivée, notre premier vrai chez nous, l’endroit où je me suis sentie si bien et où notre amour a grandit. Alors j’ai eu un petit pincement au cœur, mais dans la vie il faut avancer et plein d’autre bonheurs nous attendent ! Vous emmenez vos chats ? Non mais quelle question ! Bien sûr que oui 😉 ! Ces chats sont comme nos bébés, et on abandonne pas ses bébés. La seule difficulté c’est que pour l’entrée en Angleterre les chats ne sont pas acceptés en cabine, uniquement en soute, ce qui est hors de question pour nous. Nous irons donc en voiture pour les emmener avec nous, le trajet sera long avec les deux chats mais on va faire au mieux pour les mettre dans de bonnes conditions. Et le Brexit alors ? LA grande question qui intéresse tout le monde. Et bien nous seront arrivés et installés avant le Brexit même en cas de « no deal » du coup au niveau légal il n’y aura à priori pas de soucis, juste de l’administratif. Au niveau économique nous faisons parti des optimistes (ou opportunistes si vous préférez voir cela comme ça) qui pensons qu’il y a toujours une place à se faire, d’autant plus quand tout le monde est sceptique et que des places se libèrent. Puis bon, nous ne pensons pas que l’Angleterre se transformera en zone sinistrée aussi rapidement. Et dans le pire des cas on peut toujours rentrer. Dire oui à l’aventure Je crois que ce qui a pesé, au moment où il a fallu rendre notre décision finale, c’est bien cette envie d’aventure et d’inconnu ! Nous voulons vivre intensément et accepter les opportunités que nous offre la vie… quitte à nous planter ! Forcément on a un peu de stress, il faut dire qu’on est déjà si heureux ici, alors on se dit, pourquoi bouger ? Pourquoi prendre des risques ? Ici nous avons décidé de jouer la carte de la folie pour collectionner les moments et ne jamais, jamais avoir de regrets ! Doit on toujours vivre dans la crainte ? Et puis quand on est entouré des deux amours de notre vie, qu’est ce qu’on risque réellement ? As tu déjà changé de vie et fait quelque chose de fou ?... Lire la suite…Geste zéro-déchet #3 : les cotons lavablesEnvironnementIl existe beaucoup de choses à changer dans nos habitudes. Notamment dans nos salles de bains. Alors voici une idée qui plaira à ceux qui veulent commencer avec quelque chose de très accessible : dire adieu aux cotons jetables ! Fini la petite poubelle qui déborde et que l’on remplit chaque jour de ces petits disques qui ont une durée de vie limitée à 10s d’action. Fini d’ajouter inlassablement “cotons” à la liste de courses et d’en consommer encore et encore. Je me maquille peu mais j’essaie de me nettoyer tout de même la peau très régulièrement et cette option de coton lavable me satisfait beaucoup tant dans la qualité, que pour la baisse de consommation inutile, ainsi que le geste environnemental que cela représente. J’ai acheté les miens en magasin bio car j’évite tant que possible les commandes sur internet, évitant ainsi une pollution supplémentaire lors de l’envoi individuel, si déjà il y en a en rayon près de chez moi. Mais si vous souhaitez il en existe plein de marques sur internet, et si déjà choisissez les bio. Quelques chiffres L’achat de cotons jetables au quotidien est un véritable désastre écologique. Il faudra effectuer la culture du coton (eau), effectuer sa fabrication et son transport (électricité, pétrole). Pour 30 disques démaquillants (donc la consommation d’une personne pendant un mois) : 87 litres d’eau (culture de la plante et extraction de pétrole),1,7 litres de pétrole (conditionnement et transport),66,2 kW d’électricité (conditionnement),523 grammes d’équivalent CO2 (production de pétrole et d’électricité, transport de marchandise),11,5 m² d’empreinte écologique (superficie de forêt virtuelle nécessaire pour absorber les émissions de CO2),0,30 à 1 euro Source : https://www.wearethedrops.com/blog/2018/02/22/coton/ Tout cela sera largement supérieur à la consommation engendrée par le lavage de vos cotons lavables, surtout quand vous les lavez avec le reste du linge. L’impact sera presque nul. Organisation J’ai acheté 8 petits gants, et je pense en racheter encore autant à l’occasion pour être large et tranquille puisque mon chéri a adhéré également et pique les miens ! Je pense que si on veut totalement dire adieu aux jetables il est intéressant de se faire un petit stock afin de tourner le temps des lavages. Sauf que ça reste très rentable puisqu’ils sont utilisables (presque) indéfiniment avec un bon entretien. Même si je me maquille peu lorsque je le fais j’utilise un mascara bien gras et bien noir, autant dire que j’avais énormément peur de pouvoir jeter mes supers cotons au bout d’une ou deux utilisations. Mais pas du tout ! Je réussis à les laver extrêmement bien et j’en suis contente ! Ils ressortent du lavage comme neufs et prêts pour de nouvelles utilisations. Routine de lavage Dans mon armoire de toilette j’ai mon petit tas “cotons propres” et à côté le “cotons sales”. Lorsque je viens à en manquer hop je les lave. Je commence tout d’abord par un prélavage/détachage : je dispose les cotons lavables dans un bol, j’y met une grosse cuillère de cristaux de soude, une moitié d’eau bouillante puis j’ajoute du vinaigre blanc pour recouvrir. Attention, ça mousse ! Je laisse tremper 30min, je frotte les parties vraiment tâchées et tout part presque déjà. Ensuite zou, à la machine avec le reste de mon linge, et c’est tout. Avec cette routine de lavage mes cotons lavables sont toujours comme neufs et je prends plaisir à les utiliser à nouveau. Le tout sans créer de nouveaux déchets.... Lire la suite…Du vrai sucre vanilléCuisine végétarienneDans notre logique de mieux-consommer j’essaie petit à petit de faire beaucoup plus moi-même, et essayer de trouver des alternatives plus zéro-déchets et ecofriendly, forcément. Alors j’ai voulu faire mon propre sucre vanillé. Sans penser au prix (une cinquantaine d’euros le kilo en sachet!) c’est quelque chose qui génère beaucoup de déchets puisqu’il est vendu en sachets de 7.5g. Le tout sur-emballé dans un plastique transparent. Le mieux est de limiter le sucre bien entendu, mais quand même, ça reste un incontournable de la pâtisserie, alors autant s’y mettre. Pour réaliser son sucre vanillé il ne vous faudra que deux ingrédients, je vous laisse deviner : du sucredes gousses de vanille Ici j’ai utilisé un pot en verre suédois pour réaliser mon sucre. J’ai préféré prendre du sucre de canne beaucoup moins raffiné que le sucre blanc, en vrac et bio pour limiter son impact. Pour un pot j’ai utilisé au total 3 gousses de vanille. Je pense que deux auraient surement suffit mais cela permet d’avoir un parfum fort et donc de diminuer le sucre dans les préparations tout en gardant un parfum relevé. Pour la réalisation encore une fois c’est très simple : Couper les gousses de vanille dans la longueur et les vider dans le sucre. Mélanger. Garder les gousses et les ajouter dans le pot et fermer. Tous les 2-3 jours mélanger le sucre en le secouant bien. Au bout d’environ deux semaines ça y est, le sucre est prêt ! J’en ai fait en quantité pour pouvoir en offrir dans des petits pots en verre à noël, mais aussi pour ma consommation personnelle. Gâteaux, crêpes, yaourt, faisselle… On peut en profiter de bien des façons, avec modération bien entendu !... Lire la suite…DIY une piléa en terrariumCréations / VégétalVoilà un an je recevais un terrarium pour noël de la part de Kevin. J’étais ravie, il était super beau. Sauf que j’ai eu beaucoup de mal à l’apprivoiser, trouver le bon emplacement : pas de soleil direct mais avec assez de lumière. J’ai bien failli le perdre deux fois. La première le petit arbre était presque à nu : trop de soleil. La seconde fois les feuilles moisissaient et on a même eu droit à un champignon pour notre plus grand étonnement : manque de lumière. Bref, j’étais un peu désespérée, notre appartement n’offrant pas mille possibilités, mais j’ai fini par trouver ! Depuis il faut l’avouer il est juste magnifique, l’arbre a repris énormément de feuilles et même la mousse à poussé. Alors voilà, comment mes aventures terrarium ont commencés. Je suis tombée amoureuse du principe, j’ai tout donné, et j’ai réussi à ne pas tuer celui qu’on m’avait offert, alors bon je me suis dit, à mon tour ! J’ai eu beaucoup de chance car en plus @laurianne_cooking m’a offert un livre sur les terrariums que j’avais en vue depuis un moment. Ma plus grande difficulté au départ a été de trouver les bons récipients. J’ai eu beaucoup de mal à trouver de la verrerie fermée dans le coin. J’en ai fait quelques uns avec des pots Ikea, pas mal mais légèrement petits et là je viens de tomber sur une énorme bonbonnière maison du monde dont je suis franchement fan et qui a une taille vraiment sympa. Entre temps j’ai vu qu’à Ma Jardinerie pas loin de chez moi ils en proposent avec des bouchons en liège, à tester ! Pour réaliser un terrarium il vous faudra : un bocal en verre transparent(il est important que le verre ne soit pas fumé pour laisser passer la lumière. Il faut également enlever le joint s’il y en a un car il doit être refermé mais pas hermétique. C’est pour ça qu’on retrouve souvent du liège, respirant, mais un couvercle en verre convient également s’il n’a pas de joint)1 portion de terreau universel (+optionnel : mélanger une poignée de terreau pour plante grasse)1 portion de drainant, j’utilise du pouzzolane comme recommandé dans le livre que j’ai reçu1/2 portion d’eauNB : Je préfère vous donner une mesure en portions car je vous recommande d’adapter à votre contenant tout simplement ! Prenez une tasse ou un verre et respectez les proportions en adaptant selon vos besoins.une piléaune plante secondaire de votre choix, optionnel(à demander conseil en jardinerie si vous avez un doute sur la variété)de la mousse végétale(on est tenté d’en prendre en forêt, attention aux autorisations, si vous avez un doute demandez aux brigades vertes, sinon on en trouve très bien en jardinerie. Ici la mousse vient de Ma Jardinerie mais les précédents j’avais pris la mousse sur terrain privé donc pas de soucis légal)du sable ou gravier fin pour la déco et les stratesquelques galets Marche à suivre : Nettoyer le bocalVerser le drainant au fond du bocal en prenant soin de ne pas rayer le verreSur les côtés décorer de graviers ou sable pour créer les strates. N’hésitez pas à jouer sur les couleurs et les contrastes !Ajouter le terreauPlacer la mousse, la petite plante secondaire, puis la piléaAjouter les décorations en équilibrant selon les envies : graviers et galets ou autresArroser délicatement. Ici j’utilise une pipette pour répartir l’eau sans abîmer la création. S’amuser et créer Ce que j’aime dans la création de ces terrariums c’est qu’aucun ne se ressemble. J’en ai fait un pour ma salle de bain par exemple assez petit avec uniquement de la mousse en décoration, j’aime beaucoup sa simplicité ! A côté de ça j’en ai fait d’autres en mettant en avant de beaux galets, créant des petits chemins en gravier,… Les possibilités sont sans limite ! Ici vous en voyez un où j’ai volontairement laissé une coquille d’escargot qui se trouvait dans la mousse, un autre j’ai rajouté un coquillage en clin d’oeil pour ma maman. J’ai même pour objectif d’en faire un avec du bois et des miniatures de dinosaure pour la chambre de Lucie. L’idée est de créer un vrai monde sous cloche. A vous de vous amuser ! Retours : pour l’instant j’ai fait plusieurs terrariums offerts à des proches il y a plusieurs mois, et j’ai le plaisir de vous dire qu’ils sont toujours en vie ! Il y a juste une plante secondaire qui n’a pas tenu, peut être mal sélectionnée, mais je vais lui remplacer. Par contre dans chacun la mousse et la piléa tiennent correctement le coup et j’ai même une amie dont la piléa grandit énormément. Dans ces cas là pincez le bout pour limiter la croissance à votre récipient ! A priori un ajout d’eau par an semble suffisant, je pense que là encore il faut un peu se faire confiance et évaluer et surveiller l’évolution du terrarium, de la condensation etc. Pour l’instant je n’en ai ajouté à aucun des miens.... Lire la suite… Terrariums Retrouvez bientôt mes terrariums et créations végétales sur la boutique en ligne !En attendant, vous pouvez les commander par mail ou sur Instagram. Commander