Mes débuts en apiculture

Ceux qui me suivent sur instagram l’ont remarqué, depuis le début des beaux jours je me suis mise à l’apiculture !

Au début l’apiculture était pour moi quelque chose de très inaccessible, je n’y pensais même pas en fait tant ça semblait compliqué. Puis face au déclin des abeilles et à la démocratisation de l’apiculture je me suis un peu penchée sur le sujet, j’ai regardé quelques sites d’associations, articles dédiés etc. Puis en passant devant des ruches en me promenant avec ma mère on en a un peu discuté et on s’est dit pourquoi pas nous ? Alors voilà comment tout est parti !

Première approche

Pourquoi l’apiculture ? Beaucoup d’aspects m’ont emballé : la satisfaction d’avoir “mon” miel, avoir une activité pour moi, passer du temps dehors, découvrir un nouvel univers, apprendre et contribuer à mon niveau à la protection des abeilles.

Avant de commencer réellement l’apiculture et les cours j’ai voulu m’y plonger un peu. J’ai donc fouillé et penché pour Le petit traité Rustica de l’apiculteur débutant. J’ai adoré ce livre tant pour la forme que pour le fond.

Dans ce manuel on retrouve des informations élémentaires sur l’abeille et sa biologie, la colonie, la ruche, mais aussi le fonctionnement et le travail de l’apiculteur : les manipulations, les méthodes de créations de reine, les maladies,…

Le tout dans un traité illustré et coloré, loin d’être barbant. J’ai pris un réel plaisir à le lire et la forme est très agréable, les illustrations claires et les informations données de manière très concises et vulgarisés. Bref, le top quand on commence de zéro et qu’on n’y connait absolument rien.

Les cours

J’ai choisi de prendre les cours à la SAME (Syndicat des Apiculteurs de Mulhouse et Environs) tout simplement car c’est juste à côté de chez moi, du coup j’y vais (presque) tous les samedi après-midi.

Les deux premières séances étaient essentiellement théoriques et la lecture du petit traité Rustica m’a permis de bien comprendre tous les aspects abordés. Pour les suivants, un mot d’ordre : la pratique.

Le rucher-école, est situé très exactement à Brunstatt, dans la forêt. Le terrain du syndicat est très vert et la nature y est respectée : herbes hautes, petits points d’eau pour les insectes, espace pour préparer les ruches, un petit abris avec des chaises etc. On passe cette première partie un peu bucolique où il n’y a pas besoin de vareuse (la grosse combi blanche) et ensuite on descend quelques marches et on atterrit sur la prairie où sont entreposées le ruches et tout autour la forêt.

Chaque samedi c’est donc un peu mon moment évasion à moi. Ma mère vient souvent également, ça nous fait partager une activité. J’enfile ma vareuse et je vais rendre visite à mes abeilles, pour apprendre à prendre soin de mes ruches.

Ma première ruche

Au bout de quelques semaines je me suis lancée et j’ai pris ma première ruche. Le fait d’avoir un “professeur”, pouvoir pratiquer avec un support est rassurant et permet de poser des questions au fur et à mesure de la saison.

J’ai acheté le matériel chez Apiz et j’ai personnalisé le corps au prénom de Lucie avec une peinture naturelle avant de la protéger avec l’huile de lin. Ma deuxième ruche, où j’y ai peint mon prénom cette fois-ci, a suivi juste après.

Pour profiter du plus de floraison possible nous avons déplacé les ruches au mois de juin en montagne. La production était bonne et j’ai pu rajouter une deuxième hausse (là où on récolte le miel) à la ruche de Lucie. La mienne quand à elle est plus jeune et moins forte, je mettrai sans doute en place la première hausse dans quelques jours seulement. J’aurai peu de miel dans cette seconde mais ça leur permettra d’avoir une première partie du travail de fait pour l’année prochaine.

Avoir ses propres ruches est une petite satisfaction lors des visites de celles-ci. Quand j’ouvre le toit ce sont “mes” abeilles, je suis en charge d’elles et cette responsabilité a quelque chose de précieux pour moi. J’ai également hâte de goutter leur miel. Comme les essaims étaient jeunes et que je les ai mis en place un peu tard je n’ai pas extrait au fur et à mesure des floraisons. C’est donc un mélange de fleurs que j’aurai, tellement de suspense !

Je pense que cette nouvelle passion va souvent faire son apparition par ici et j’espère que ça vous plaira !

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