A la conquête de l’ouest : l’Île d’Oléron

Une fois n’est pas coutume, nous voici repartis en direction de l’Île d’Oléron, cette endroit que l’on chéri tant. La dernière étape de nos vacances, mais aussi la plus longue avec une semaine rien que nous deux et demi. Les dernières vacances à deux, celles que l’on savoure, mais durant lesquelles on imagine déjà notre futur à trois. Des instants magiques, parmi les plus beaux de l’été. Simple, joyeux, doux… Ces vacances qu’il nous fallait, ces moments rien qu’à nous, coupés du monde, à profiter, à s’aimer.

https://youtu.be/Tu1_aksJnIE

Comme l’an passé, j’ai adoré me replonger dans les vacances en préparant une petite vidéo, parce que certains souvenirs sont encore plus beaux animés, j’aime cette façon de garder ces moments dans le temps, et parfois prendre le temps de s’y replonger…

L’Île d’Aix, nouvelle découverte pour nous cette année. Cette île accessible uniquement en bateau, et lorsque la marée le permet la rend dépaysante. Là bas, aucune voiture, ou très peu. Des sentiers cyclables quadrillent la petite île. Des petites criques cachées entre les arbres qu’on découvre tout au long du chemin abritent les familles venues pour la journée. Le sable et l’océan d’un côté, la forêt et la verdure dense de l’autre, rendent le lieu d’autant plus exceptionnel. Dans la partie village, les boutiques et les touristes. Entre les deux, des petites merveilles et des maisons aux couleurs des vacances.

Ici chaque détail est merveilleux. La nature prolifère, remplissant le bord de mer de coquillages. La marée, ce phénomène si immense, donne à l’océan toute sa vie.

Pour accéder à la plage, toujours ce chemin qui traverse les dunes et que l’on aime temps. Celui qui sent le pin après une après midi de chaleur. Là où les fleurs se mêlent au sable. Un passage qui nous invite à respirer un grand coup avant de nous laisser apercevoir, enfin, l’océan.

Lorsque la marée se retire, le sable gorgé d’eau, forme par endroit de véritables rivières. Sans que l’on puisse imaginer d’où vient toute cette eau et comment cela puisse être possible. Ce courant part vers le large sans dégrossir, et forme dans le sable des flux et des courants, jouant des creux et du vent.

Le soir le soleil n’est jamais le même. Le ciel se teinte tantôt de rouge flamboyant, tantôt de couleurs pastelles. A l’heure où le soleil se couche le temps semble suspendu dans les airs, avalé par le bruit des vagues qui se répètent sans se lasser.

Deux, deux et demi, presque trois. Ces vacances sont d’une douceur et d’une simplicité qui ressource. L’occasion d’appuyer sur pause et se déconnecter. Prendre le temps d’être ensemble. Sortir de la vitesse du quotidien pour se rendre compte de la chance que nous avons, de la vie qui est belle, des choses en cours et à venir. Le temps d’être à deux, de se rendre compte à quel point l’on s’aime et il est important de partager des moments hors du temps. C’est bel et bien ce que je retiendrai de ces magnifiques vacances, la douceur. L’amour aussi.

Cette année avec la grossesse j’ai préféré privilégier des activités douces, pas de stand-up paddle pour cette année pour éviter les chutes, par contre le coin ne manque pas de possibilités pour passer des vacances zen. L’île d’Oléron est entièrement quadrillée par les pistes cyclables. Avoir un vélo ou en louer semble inévitable et rend les promenades et trajets encore plus agréables. Pour découvrir des artistes et artisans le temps d’une après midi les cabanes couleurs, qui portent magnifiquement leur noms, sont à découvrir, à deux pas du Château pour combiner les deux. Lors de notre escapade à l’Île d’Aix nous avons choisi une navette qui passe par Fort Boyard, là où mon papi nous emmenait sur son joli voilier lorsque nous étions enfants. Le port de Saint-Denis, c’est là que le bateau était à quai il y a plusieurs années, et y repasser, s’y balader et voir la capitainerie me rappellera toujours ces souvenirs pourtant lointains mais si joyeux. Et enfin, un masque – un tuba – des palmes – un guide des marées. Il n’en faut pas plus pour débusquer poissons, étoiles de mer et crabes à quelques mètres du rivage, et se plonger dans un univers sous marin rempli de rochers et d’algues. Le genre d’endroits qui me fait rêver, tel une mini Jules Verne, et qui me font me sentir toute petite face à toute l’immensité et la vie de cet océan.

C’est toujours difficile de rentrer, mais une fois chez soi on se rend compte à quel point on y est bien aussi. Cette année ces vacances avaient un goût tout particulier. J’espère te revoir l’année prochaine ma belle île, mais cette fois ci à trois.

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